Dans le cimetiére des chiens à ASNIERES près de PARIS,voici le monument en l'honneur de BARRY,chien St BERNARD aux quarante sauvetages.
Dés l'approche du brouillard ou dés que la neige commençait à tomber, on le voyait, paraît-il, s'agiter dans le chenil de l'hospice du Grand St Bernard; aboyant montrant par là son désir de partir à la recherche des voyageurs égarés. BARRY, l'une da ces bêtes que l'on appelait << un chien de Dieu >>, avait une méthode personnelle de sauvetage : Fouillant vigouresement la neige avec ses pattes, il donnait en même temps de la voix pour attirer l'équipe de secours. Lorsqu'il avait mis à jour son client inanimé souvent, il lui léchait la figure, le tournait et le retournait avec de grands coups de tête pour le rappeler à la vie. Si ce traitement de choc ne réussissait pas, le chien se plaçait alors sur la poitrine de l'homme pour essayer de le réchauffer, en prenant bien soin de ne pas l'étouffer. Et aussitôt, il se mettait à aboyer d'une manière trés particulière, les moines connaissaient ce code, ils ne s'y trompaient point. Un jour l'on vit arriver BARRY avec un jeune Garçon sur le dos. Non seulement il l'avait dégagé de la neige, ranimé, mais il avait eu l'idée de se coucher à ses côtés de manière à permettre à l'adolescent de grimper sur son échine. BARRY mourut en 1814 dans de tragiques circonstances. A cette époque, des déserteurs des armées Napoléoniennes traversaient assez souvent les cols. L'un deux fut surpris par la tempête aux abords du monastère, et il fut bientôt enseveli sous un amas de neige. BARRY le découvrit, le dégagea et pour le réchauffer, se coucha sur lui. L'homme reprenant ses sens, crut avoir à faire à un loup, il tira son sabre et transperça la pauvre bête.
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Barry |